Installée sur une plate-forme sous-marine de 70.000 km2, l’archipel de Cuba a une superficie de 110.860 km2.
L’île de Cuba s’étend sur 104.945 km2, l’île de la Jeunesse sur 2.200 km2. Les îles et cayos adjacents qui sont plus de 1.600, totalisent 3.715 km2 et sont groupés en quatre subarchipels :
- Sur la côte Nord : « los colorados » (220 km2).
- Sur la côte septentrionale : « Sabana – Camagüey » connu comme les « jardins du roi » ( 470 km2).
- Sur la côte Sud : « jardins de la reine » (360 km2)
- En face de la côte méridionale : « los canarreos » où se trouve la deuxième île de Cuba : l’île de la Jeunesse.
L’axe longitudinal de Cuba en prenant les points extrêmes oriental et occidental punta de maisí et cabo de San Antonio est de 1.250 km.
Située dans la mer des Caraïbes, Cuba est découverte le 27 octobre 1492 durant le premier voyage de Christophe Colomb. Néanmoins, elle ne représente pas d’intérêt économique pour la couronne espagnole jusqu’en 1509, date du début de la recherche de l’or. Les premiers débarquements de conquistadors dans la zone la plus orientale du pays se produisent en 1511. Là, s’affrontent les Espagnols ayant un système économique féodal, aux communautés primitives des aborigènes vivant sur l’ensemble du territoire. L’extermination de la presque totalité de ces aborigènes, soumis à une exploitation physique très dure pour le lavage de l’or, explique que les valeurs musicales inhérentes à cette culture ne se soient pas transmises. Nous connaissons très peu la culture des « syboneyes » (l’ethnie la moins représentée) qui n’avait pas dépassé le stade du paléolithique. Les Tainos, véritables maîtres de l’île, appartenaient à la grande famille des Araguacos d’Amérique du Sud.
L’immigration espagnole venue des différentes zones de la péninsule s’accroît peu à peu, stimulée par l’or trouvé durant les premières années d’existence de la colonie. Des esclaves venus d’Afrique sont amenés à Cuba pour se substituer à la population aborigène en phase d’extermination. Comme les Espagnols, les Africains constituent un groupe hétérogène, multi-ethniques : lucumi, congo, carabali, arará, mina, mandinga, etc.
Aux XVIème et XVIIème siècles, l’économie de l’île est très précaire. Il ne reste presque plus d’or, l’agriculture sert à l’autoconsommation et au ravitaillement des flottes qui transitent d’un continent à l’autre. A cela, s’ajoutent les attaques constantes des corsaires et pirates qui rendent la vie de la colonie insupportable.
Le peu de développement économique durant cette période limite également les avancées culturelles. Le seul fait marquant est la rencontre des cultures européennes et africaines et plus particulièrement dans le domaine musical.
Depuis le XVIIème siècle, on peut parler d’une population créole née à Cuba : tout d’abord, mélange entre les péninsulaires et les premiers immigrants des îles Canaries, puis du métissage avec les aborigènes et plus tard avec les « nègres » africains.
Dans de nombreuses archives paroissiales datant du milieu du XIXème siècle, on retrouve encore la trace des aborigènes, alors que bon nombre d’historiens pensaient qu’ils avaient été exterminés. (Notamment dans la zone Est du pays : Siguani, Bayamo, el Caney, Baracoa, Olguin). C’est durant cette période que l’on note l’arrivée d’une population asiatique, la plupart, du Sud de la Chine et des Philippines, pour travailler. Plus tard, plusieurs milliers de Chinois venus de Californie s’installeront dans la zone urbaine de l’Ouest de Cuba (la majorité étant des hommes).
Après la guerre d’indépendance de 1895-1898, le pays traverse une crise économique et démographique. Le besoin de main d’œuvre ouvre le pays à une immigration massive, surtout hispanique et antillaise.
La crise économique mondiale provoquée par la guerre de 14-18, et la Révolution d’octobre 1917 en Russie, amènent à Cuba des groupes importants d’Anglais, Italiens, Français, Russes, Hollandais, Lituaniens, Hongrois, Roumains, Portugais, Japonais, Palestiniens, Indous, Mexicains, Portoricains, Nord-Américains. Au début du XXème siècle, on compte près d’un million deux cent mille immigrés.
Pour un voyage d’une dizaine de jours, voilà un parcours possible :
Arrivée à La Havane, capitale magique et intemporelle. Il faut y consacrer quelques jours, prendre le temps de s’imprégner de cette atmosphère si particulière.
Pinar del Rio, intéressant pour son architecture coloniale. Vous pouvez vous y arrêter et la visiter une demi-journée puis repartir sur Viñales pour y dormir.
Viñales, un retour à la nature avec ses balades à cheval, ses grottes naturelles, ses plantations de tabac…
Le soir, il y a de la musique partout : Artex et El Viñalero sur la rue principale et Polo Montañez à côté de la maison de la culture.
Côté restaurant, vous pouvez aller manger chez Juana la cubana des spécialités créoles ou encore des pâtes, des sandwiches ou des repas végétariens. C'est servi copieusement dans une bonne ambiance. C\'est sur la rue principale Salvador Cisneros entre 100 y B.
Vous pouvez aussi allez au balcon de vinales. Quelques tables sont installées dans un décor naturel avec une vue splendide sur la vallée de Viñales. C\'est près du bureau du Parc National avant d'arriver dans le centre de Viñales.
Et si vous dormez Villa El Mojito, demandez à Tita de vous préparer le repas. c'est divin et les mojitos sont les meilleurs de tout Viñales !
Si vous aimez la mer et la plongée, vous pouvez passer quelques jours sur un « cayo » (petit îlot) : Cayo Levisa : un bus vous y amène de Viñales Vous pouvez aussi allez au bout de l’île (toujours dans la province de Pinar del Rio) à Maria La Gorda. C’est resté très sauvage et les fonds marins protégés sont un régal pour les plongeurs.
Retour à la Havane puis départ pour Trinidad. Ville classée patrimoine de l'humanité par l'UNESCO. C'est une petite merveille. Vous pourrez flâner dans les rues en écoutant de la musique. La plage est magnifique.
Vous pouvez louer une voiture ou y aller en bus avec Viazul.
Si vous avez une voiture, vous pouvez faire plusieurs étapes : Cienfuegos, Villa Clara (voir le mausolée du Che)...
Si vous allez plus à l’Est (Bayamo, Santiago de Cuba, Baracoa qui est une vrai merveille, Guantanamo …), demandez des adresses à vos derniers logeurs. Le réseau d’hébergement fonctionne très bien. Votre voyage se fera ainsi au gré des rencontres qui sont la véritable richesse de ce pays.
Monnaie :
A Cuba, il y a deux monnaies :
- Le peso cubain qui est la monnaie nationale : 25 pesos cubains équivalent environ à un CUC (ou peso convertible). Il sert uniquement à acheter des glaces ou des pizzas dans la rue ou dans les marchés de fruits et légumes. Il est don inutile d’en changer beaucoup.
- Le peso convertible ou CUC vaut environ 0,90 euros (variable).
Il est utilisé par les touristes pour toutes les transactions.
Il est déconseillé de changer de l’argent dans la rue. Préférez les banques pour retirer des CUC ou les « CADECAS » (des espèces de petits algécos que l’on trouve un peu partout) pour les pesos cubains.
(Garder 25 CUC par personne pour la taxe d’aéroport en sortant du pays)
La Habana :
- Casa de Mary y Carlos - Vedado – calle 4 entre 21 y 23 – N° 512 – Tel. 00 537 833 77 70 [email protected] . Superbe maison avec chambre climatisée.
Viñales :
- Villa el Mojito – chez Tita et Juanito Calle Adela Azcuy Norte – N°43. (près du stade de Baseball).Tel. 00 53 52239024. (chambre climatisée)
- Villa El Cuba Libre - En face de la Villa El Mojito. Accueil extraordinaire, comme toujours à Cuba.
Tel. 00 53 53101349